Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Jean-Christophe Réhel des fois j’ai fait le tour... des fois j’ai fait le tour j’ai fait le tour de l’appartement le tour du loyer le tour de ma job à 14 $ de l’heure des fois j’ai fait le tour de l’amour des fois je pleure pour rien Dominic Marcil Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales à la fin Nicole Brossard La tentation j’ai succombé à toutes les visions séduite, surface, série et sérieuse en toute mobilité et paysages Joséphine Bacon Le Nord m’interpelle | Nitepuatiku Tshiuetin Le Nord m’interpelle. Ce départ nous mène vers d’autres directions Louise Dupré Il y a les larmes... Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d’impuissance si on me punit Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Théophile de Viau Contre l’hiver Plein de colère et de raison, Contre toi, barbare saison, Je prépare une rude guerre, Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas sans laisser de traces Je ne m’incruste pour ainsi dire pas Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Alexis Lefrançois Nous aurons connu Nous aurons connu le ciel plombé, les sapins noirs, les rauques croassements des corbeaux Louis-Philippe Hébert C’est la guerre! C’est la guerre c’est très excitant… Symon Henry Ma peau ne m'appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Armand Robin Signes des hommes Signes des hommes, voici pour vous mes nuits. Langue, sois-moi toutes les langues ! Cinquante langues, monde d’une voix ! Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage… André Brochu Portrait en profondeur Le sage visage dans le puits les plis l’ovale à bajoues, Anne Hébert L’ange gardien L’ange qui marche obstinément derrière toi D’un soleil … Catherine Pozzi Ave Très haut amour, s’il se peut que je meure Sans avoir su d’où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure Louise Dupré Tu es capable... Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Jacques Prévert Le sultan Dans les montagnes de Cachemire Vit le sultan de Salamandragore Le jour il fait tuer un tas de monde Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud grande main de fer rouge Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Marie-Andrée Gill si je ne touche pas... si je ne touche pas les lignes du trottoir si je me rends au troisième lampadaire sans m’arrêter de courir tout va bien aller ça n’existe pas c’est dans ma tête Gaston Tremblay L’été indien Quatre canards dans le lac Et Douze chasseurs dans les roseaux Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Rachel McCrum Large Dans un bar bondé à Belfast, une voix de campagne, fumée bredouillante, plonge dans mes oreilles. Hé ben. T'es pas mal costaude. Je me suis dit qu'il croyait me faire un compliment. Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Olivia Tapiero J’ai voulu avaler le soleil... J’ai voulu avaler le soleil, absorber les coups désirés, tenir la mer dans mon regard sans jamais faire le deuil des rives. C’est un appétit qui me dépasse – un amour si grand pour le vivant que le chagrin devient inconsolable. Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Edouard Itual Germain Ass8te8ek | Ils sont en bande II Se découvrir Au sommet de nos montagnes Exige de franchir cette frontière Là où nos histoires seront Gravées dans la pierre Grands et petits qui vivez dans les plaines Mo Bolduc Another Day au lieu de sortir je m’assois fixe le bois franc de mes yeux gonflés de longues minutes mes draps sont encore tachés de ma dernière bonne baise les yeux fermés je rêve Roger Des Roches 3 Du passé né de fait de l'air qui va rare qui souffle ça qui arrache ça qui se gave d'hôpital. Mes poumons étroits ou est-ce un fantôme à chaque doigt ou est-ce ma tête digne Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Guy Goffette Les portes de la mer La mer quand elle a fait son lit sous la lune et les étoiles et qu’elle veut sombrer tout à fait dans le sommeil ou dans l’extase Alphonse de Lamartine Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Langue French