Javier Vargas de Luna
Javier Vargas de Luna est un écrivain et professeur né au Mexique en 1967. Il a fait ses études doctorales à l’Université McGill (Montréal). Vargas de Luna est poète, romancier, essayiste, ancien journaliste et chroniqueur.
Il a participé à la première édition bilingue (Latin-Espagnol) de Regnum magneticum naturae — Reino magnético de la naturaleza, du jésuite Athanasius Kirchner. Il a édité Nuevas mutaciones del teatro barroco, Perú en el espejo de Vargas Llosa et Avez-vous déjà lu Cervantès. Il est l’auteur de nombreux recueils de poésie, entre autres Temporada de mangos, Besos aparte, Sin Anna y sin azúcar (trad. fr.), El libro de los destiempos, El retablo del Maese, Soussolitudes/Subsoledades, Días francos, Tratado de gentes (en presse), etc. De ses essais sur les lettres hispanocoloniales, on retient Las dos ciudades de Juan Ruiz de Alarcón. Son premier roman La hora de las complacencias a gagné le Prix national de Littérature « Altamirano » au Mexique.
Depuis 2004, il est professeur de lettres à l’Université Laval (Québec). Il a travaillé aussi comme professeur invité de culture et littératures hispaniques à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), Université Libre de Bruxelles, Université ELTE de Budapest et à l’Universidad Autónoma de la Ciudad de México (UACM). Il a été enseignant à temps complet à l’Université de Massachusetts (UMASS - Lowell). Entre 2011 et 2012, il a travaillé à l’Institut d’études avancées (IEA-Paris) où il a développé des recherches sur ce qu’il nomme les « romans captifs » de l’Amérique latine du 20e siècle.
Il est passionné des bibliothèques, endroits magiques qui occupent ses fictions et ses réflexions depuis des années.
Au Mexique, je suis né dans une famille de journalistes. L’écriture et les livres faisaient partie de mon quotidien. Et la réalité même était toujours à la portée d’une métaphore.
J’écris de la poésie depuis toujours, même très jeune — parfois sans le savoir…
Ma lutte quotidienne consiste encore à me considérer poète.
Il faut de la discipline et de l’ouverture d’esprit. Nous sommes un œil pour les autres, une voix pour faire entendre, une langue pour donner des noms inattendus, une oreille pour mieux enregistrer la réalité, un cœur pour sentir différemment le monde.
Nous avons un travail dur et difficile, rempli de solitude. Mais nous y trouvons une explication à nos rêves et à nos regrets.
Le besoin de me traduire, de me parler, de m’argumenter en tant qu’habitant privilégié des mots.