Mention de source
Denyse Coutu

Biographie

Née à Montréal, la poète, romancière et essayiste Nicole Brossard a publié une trentaine d’œuvres entre 1965 et aujourd’hui. Elle a reçu de nombreuses distinctions au cours de sa carrière, dont le Prix du Gouverneur général qui lui est accordé deux fois pour sa poésie (en 1974 et en 1984). Elle compte parmi les chefs de file d’une génération qui a renouvelé la poésie québécoise dans les années 1970. Brossard a contribué à la diffusion de la littérature des femmes au Québec en participant à la mise sur pied de revues et à la publication d’une Anthologie de la poésie des femmes au Québec (Des origines à nos jours). Elle est reconnue pour son engagement féministe, qu’on retrouve aussi bien dans sa poésie, ses œuvres de fictions et ses essais.

Entrevue

Lisiez-vous de la poésie quand vous étiez à l'école ? Y a-t-il un poème en particulier dont vous vous souvenez ?

Au primaire, je ne me souviens pas. Au secondaire, je me rappelle du poème de François Villon, « Frères humains qui après nous vivez ». Comme tant d’autres, j’ai aimé le côté rebelle et iconoclaste de Villon. Je me souviens aussi d’avoir appris par cœur le poème « Le pont Mirabeau » d’Apollinaire. 

Quand avez-vous commencé à écrire de la poésie ? Et quand avez-vous commencé à vous considérer poète ?

J’avais environ 13 ou 14 ans.

Après l’initiation des premières publications, Aube à la saison chez Trois en 1965 et Mordre en sa chair en 1966 soit à l’âge de 22-23 ans.

Comment voyez-vous le « travail » des poètes ?

Le poète renouvelle les silences, les mots et la musique qui sont en nous. Son « travail » est toujours du côté de la vie, quels que soient les blessures et chagrins.

Si vous avez un poème dans notre anthologie, qu’est-ce qui vous a inspiré lors de son écriture ?

Je l’ai écrit comme tout autre poème. Avec le plaisir des mots et l’intensité du moment de création auxquels il faut ajouter une énergie amoureuse et le plaisir urbain de New York en fond d’image.

Si vous deviez choisir un poème à mémoriser dans notre anthologie, lequel serait-ce ?

« J’écris dans le seul » de Normand De Bellefeuille.

 

Les poèmes

Publications

Start here: