Sonnet
À pas lents et tardifs tout seul je me promène,
Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ;
Et, pour n’être aperçu, je choisis de mes yeux
Les endroits non frayés d’aucune trace humaine.
Je n’ai que ce rempart pour défendre ma peine,
Et cacher mon désir aux esprits curieux,
Qui, voyant par dehors mes soupirs furieux,...