Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Léon-Gontran Damas Solde J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers… Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. … Guy Goffette Les portes de la mer La mer quand elle a fait son lit sous la lune et les étoiles et qu’elle veut sombrer tout à fait dans le sommeil ou dans l’extase Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Alain Jouffroy Portes du désert démarrer à l’acide passer de l’autre côté des barrières grises traverser et suivre les pistes du désert de sel Jean Lahor Le poème Le soleil est ma chair, le soleil est mon cœur, Le cœur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre, Le soleil, vase d’or, où fume la liqueur Louise Labé On voit mourir... On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part : Je suis le corps, toi la meilleure part : Mahmoud Darwich Carte d’identité Inscris je suis arabe le numéro de ma carte est cinquante mille j’ai huit enfants et le neuvième viendra… après l’été Te mettras-tu en colère? Inscris je suis arabe Charles Vildrac Sans espoir de rien Sans espoir de rien, aller par les rues, C’est là un destin meilleur qu’on ne croit, À cause des allées et venues Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Fernand Dumont Quand je serai très vieux... Quand je serai très vieux Demain peut-être Quand l’ange tournera discrètement la page inachevée Quand j’aurai fini de traquer les mots Défaillant d’en avoir tant mis sur la page Quand viendra le temps de partir… Marie Uguay Maintenant nous sommes assis maintenant nous sommes assis à la grande terrasse où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Georges Ribemont-Dessaignes Vie et mort d’Ève L’arbre du jardin A mûri ses pommes Et dans chaque pomme Ont mûri les grains, Et dans chaque grain Il y a un arbre, Dans l’arbre la terre, Dans son poids de terre Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Max Elskamp Horloge admirable III Puis, ce sont les heures à la danse, — Les hommes ont beau s’aller en peine Les heures sont allées à la danse ; Victor Hugo Ô jeunes gens… Ô jeunes gens ! Élus ! Fleurs du monde vivant, Maîtres du mois d’avril et du soleil levant, N’écoutez pas ces gens qui disent : soyez sages ! Paul Valéry La fileuse Assise, la fileuse au bleu de la croisée Où le jardin mélodieux se dodeline ; Le rouet ancien qui ronfle l’a grisée. Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie Paul Scarron Le chemin du Marais au faubourg Saint-Germain Parbleu bon ! je vais par les rues. Mais je n’y vais pas de mon chef, Ni de mes pieds, qui par méchef Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Émile Verhaeren Le moulin Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie, Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Michel Butor Lectures transatlantiques Ramper avec le serpent se glisser parmi les lignes rugir avec la panthère Alfred Desrochers Hymne au vent du Nord Ô Vent du Nord, vent de chez nous, vent de féerie, Qui vas surtout la nuit, pour que la poudrerie, Quand le soleil, vers d’autres cieux, a pris son vol, Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Jean Dominique J’ai lu que les poètes, en Chine J’ai lu que les poètes, en Chine, sont très doux. Et qu’il y en a un qui est mort de la lune ; Et les Chinois ne disent pas qu’il était fou Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Herménégilde Chiasson Outremer Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante où votre cœur sera devenu un continent glacé dans le grand moment perdu de la route. Albert Samain Il est d’étranges soirs... Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme, Où dans l’air énervé flotte du repentir, Où sur la vague lente et lourde d’un soupir France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Achille Chavée La vie La vie parfois comme une affiche lacérée sur la palissade d’un terrain vague José Acquelin Sortez du deux je ne vous parle pas de moi qui peut croire que sa vie intéresse vraiment d’autres vies ? je vous parle des autres vies d’une vie autre que la mienne d’une vie qui ne m’appartient pas Charles Leconte de Lisle La prairie Dans l’immense Prairie, océan sans rivages, Houles d’herbes qui vont et n’ont pas d’horizons, Cent rouges cavaliers, sur les mustangs sauvages, Dyane Léger Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux j’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème Pamphile LeMay Fruits mûrs C’est août qui flambe. Au bois comme au champ tout est mûr. Le sauvage raisin offre son jus qui grise ; Le soleil a pourpré la pomme et la cerise ; Alfred de Vigny La maison du berger Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin : Du haut de nos pensers vois les cités serviles Langue French