Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Serge Agnessan Et puis quoi d’autre... Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ? Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence moi, très jeune, mon pays m’a dit : Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Ocean Vuong Tête première Không có gì bằng cơm vời cá. Không có gì bằng má vời con. - Proverbe vietnamien Ne sais-tu pas? L’amour d’une mère Raymond Queneau L’explication des métaphores Loin du temps, de l’espace, un homme est égaré, Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore, Les naseaux écumants, les deux yeux révulsés, Virginia Pésémapéo Bordeleau Déclaration de paix des femmes Pendant que les hommes signent des grandes paix qui s’inscrivent en lettres d’or dans l’histoire, Les femmes signent des milliers de petites paix à chaque minute dans leur famille, Anne-Marie Desmeules J’apparais aujourd’hui… J’apparais aujourd’hui dans mon nez puis dans ma langue, souffle retardé, souffle clair. Ma vie propre et nette, astiquée au possible. Mes chiens habillés pour l’hiver. Quand je parle de mon corps, j’arrête de ressentir. Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Marie-Claire Bancquart Il y a des mots meurtris... Il y a des mots meurtris devant la porte n’ouvre pas ils sont amoncelés, ils tomberaient en désordre certains montent encore l’escalier ils cherchent Mélaniss Mélaniss Une pensée infinie | Shaputuepanua Nimamitunenitamuna Les flocons tombent petits brillants étoiles du ciel sous la lune éclaircie la toundra seule et blanche, mon esprit les aurores boréales vert mauve, mes rêves Diane Régimbald Prends la route... Prends la route qui mène vers l’appartement où tu es née – à ton arrivée tu remarques la porte rouge ouverte tu montes les escaliers reconnais les pièces où tu as grandi la chambre de tes commencements tes mains allègres emballent ta raison… Paul Éluard Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de génies Qui ont forgé nos chaînes ni le crime Louise Dupré Le matin se lève... Le matin se lève toujours trop tôt car le cœur ne vibre que la nuit, dans le noir Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Je serai femme Tu resteras homme Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Alphonse de Lamartine Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Laurance Ouellet Tremblay Parler toute seule m : salut l : salut m : c’est ta bête l : je sais m : ça va? l : ça va l : toi? m : ça va m : ça fait longtemps Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Louise Desjardins Ça crie de tous les côtés Ça crie de tous les côtés rickshaw roupie didi hello dans une rue sans adresse Joséphine Bacon Aujourd’hui le printemps... | Amassepanu shikuan... Aujourd’hui le printemps s’est mêlé à l’hiver Tout fond L’hiver n’a pas dit son dernier mot Un ancien imite le vent Tchicaya U Tam'si Contre-destin À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ébène ebony blues chant toujours rage il n'y a plus de soleils couchants Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Aimé Césaire dorsale bossale il y a des volcans qui se meurent il y a des volcans qui demeurent il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent Auguste Brizeux Le lézard Avec une jeune veuve, Tendre encor, j’en ai la preuve, Parlant breton et français : Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Marie-Célie Agnant Poème de ma mère la vie avait jeté des paillettes dans ses yeux elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Monique Deland Devant derrière On sait qu’il y aura du sang partout. Puis, la grande immobilité. Après la casse, sur la route, si on s’approche assez pour voir, on me reconnaîtra. Normand de Bellefeuille J’écris dans le seul dans le seul écrire dans le seul le seul bien plus que la solitude Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Martine Audet Neuf pas pour Mille batailles I DANSER l'air et ses proies SANS CORPS II à voir le sol le flanc brillant c’est du corps enfin la lame viens Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux je pense que je guéris Geneviève Blais Je n’ai pas su Je n’ai pas su. T’emplir les mains. Risquer ta peau. Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Langue French