Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Je serai femme Tu resteras homme Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Lorrie Jean-Louis la mer nous sauvera... La mer nous sauvera nous tendra les bras nous embrassera la mer nous sauvera dans le cœur de sa maison il y a toujours de l’espace avec les tortues Blaise Cendrars Menus Foie de tortue verte truffé Langouste à la mexicaine Faisan de la Floride Dominic Marcil Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales à la fin Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Normand de Bellefeuille J’écris dans le seul dans le seul écrire dans le seul le seul bien plus que la solitude Charles Baudelaire L’horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Névé Dumas J’éteins les sources d’images... j’éteins les sources d’images, j’éteins les chutes, j’éteins les arbres, j’éteins les crayons sur la table, j’éteins l’eau dans l’évier et la lumière par la fenêtre / j’allume la chaleur autour des corps, j’allume les petits poumons invisibles… Charles Cros Inscription Mon âme est comme un ciel sans bornes ; Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Akena Okoko Cadeau de Noël II y a un système aux États-Unis Permettant aux jeunes athlètes Qui ne finissent pas le high school Avec des assez bonnes notes pour être admis à l’université De faire une année de plus Michel Butor Lectures transatlantiques Ramper avec le serpent se glisser parmi les lignes rugir avec la panthère Albert Lozeau La poussière du jour La poussière de l’heure et la cendre du jour En un brouillard léger flottent au crépuscule. Un lambeau de soleil au lointain du ciel brûle, Dyane Léger Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux j’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Léon-Gontran Damas Solde J’ai l’impression d’être ridicule dans leurs souliers… Sylvain Rivard Les limaces Les limaces vivent en troupeau Dans une traînée de vie Le geste lâche et plat Elles mangent le quotidien D’un état de peu à peu Sans début ni faim Leurs cours sans jardins Assia Djébar Un pays sans mémoire Un pays sans mémoire est une femme sans miroir Belle mais qui ne le saurait pas Un homme qui cherche dans le noir Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Pierre Akendengue Mon pays entre soleil et pluie Mon pays s’attarde vers la mer, Puis, soudain voyage à travers soleil et pluie Mon pays accroche ses forêts Jean de Lingendes Stances sur une courtisane Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie, Que passant votre temps Avec tous les amants dont vous êtes servie, Élise Turcotte Les enfants racontent... Les enfants racontent leurs cauchemars pendant que les femmes dansent avec les hommes sous un abri de pacotille tout peut changer en une minute de frayeur Louise Dupré Tu es comme toutes ces mères... Tu es comme toutes ces mères qui ont toujours protégé leurs petits, les ont nourris, léchés, éduqués, dévorés devant les prédateurs. Tu voudrais ressusciter ta lignée d'ancêtres Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Flavia Garcia au clair de lune au clair de lune un pont relie les pays des voyageurs je fais partie d'un cortège long de plusieurs exils lasse de ne pouvoir renaître je prends le chemin à rebours pour capter le ciel Tanella Boni Ici vit... Ici vit le Noir la peur au ventre Cette peur sans cesse refoulée Sans cesse remise en lumière L’Amérique en moi C’est une partie de ma peau La rumeur la plus sourde Charlotte Francoeur Ma mère m'a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Serge Patrice Thibodeau Avant que le vent... Avant que le vent ne défeuille la vallée je remonte tous les jours dans mon arbre car l'odyssée tire à sa fin à bord de mon vaisseau rouge du haut de mon vieux pin j'ai repéré la Croix du Sud Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains *** Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les quatre sans cou. Emné Nasereddine J'écris une lettre J’écris une lettre au pays de l’enfance l’odeur du parent aimé l’accent du village qu’on ne perd jamais je marche avec une aube pointue une allure de chien errant traversant l’autoroute Jonathan Roy volière le temps est terne et je suis comme le temps en continuum avec l’espace et je me fais tatouer une hirondelle dans le front pour chaque tour du monde que je fais sur notre beau vieux divan brun Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Alexis Lefrançois Nous aurons connu Nous aurons connu le ciel plombé, les sapins noirs, les rauques croassements des corbeaux Maya Cousineau Mollen N'oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Louise Labé On voit mourir... On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part : Je suis le corps, toi la meilleure part : Ludovic Janvier Dans respirer Dans respirer m’a dit Goethe il y a deux grâces l’air qu’on s’incorpore et celui qu’on lâche la peine que j’ai moi c’est à rendre l’âme Roger Dorsinville Pour célébrer la terre Pour célébrer la terre hors de la nuit Vaste et fraîche Mille rayons clairs debout Langue French