Véronique Cyr
Née à Montréal en 1978, Véronique Cyr a fait paraître cinq livres de poèmes dont Forêt d’indices (Les Herbes rouges) est le plus récent (liste préliminaire Prix des libraires catégorie poésie en 2017). Elle a réalisé plusieurs lectures publiques au Québec et en Europe, a publié des textes dans les revues Exit, Moebius, Estuaire (dont elle a été directrice littéraire de 2014 à 2017) et Le Sabord. Elle a reçu le prix Joseph S-Stauffer du Conseil des Arts du Canada en 2011. En 2014, elle est lauréate de la bourse Jean-Pierre Guay de l’UNEQ et son livre Force de traînée se retrouve finaliste au prix Alain-Grandbois. Ses thèmes de prédilection sont l'enfance, la mémoire, l'intime et le collectif, les liens familiaux et amoureux.
Oui, je lisais énormément. «Le vaisseau d'or» de Nelligan a changé ma vie, en deuxième secondaire. J'ai longtemps été portée par sa musique.
À l'adolescence, à force de lire de la poésie, je suis entrée progressivement dans le travail du vers, de la forme poétique, après plusieurs, plusieurs tâtonnements, j'ai publié mon premier recueil de poèmes à l'âge de 26 ans.
Comme un travail souterrain, archéologique, musical. J'admire et j'aime les poètes.
Une grande peine d'amour, l'adolescence, la nature, le territoire du vertige.
Probablement un poème de Michaël Trahan, de Carole David, de Tania Langlais, Roger Des Roches ou de Patrice Desbiens qui sont des poètes que j'affectionne tout particulièrement.